17.7.07

 

Mardi 17 Juillet



Les arbres poussent et dissimulent aux yeux des passants d’en face, la Maison.

Si bien que, mes amis Américains qui suivent le Tour de France, n’ont pas de souci à se faire à ce propos, « On restera, ‘caché »-« gâché’ mercredi 18 juin, lors de la petite effervescence sur la route de l’autre côté du Pont...

Des gros fly, tentent de s’approprier l’intérieur en pénétrant par effraction le soir quand les lumières sont allumées et je fais fly-fly avec du produit pour m’en protéger.

J’ai toujours un peu le why!

Un peu de nostalgie.

Un doute installé qui tente de détruire mes certitudes.


Le Four cuit lentement tous mes « biscuits et il faudra encore bien des attentes, avant que de n’en finir, et de réaliser successivement les mises en couleurs.

Mais tout se mérite, dans la vie.

J’aimerais savoir entrer dans « l’histoire » du Chameau des sables, et du Lion qui tue le Dragon, et de l’enfant qui s’approprie la société en devenant cultivé.

Mais je ne parle pas suffisamment bien en anglais.

Utiliser la société ou être utilisé par la société, c’est une erreur de débat.

Le mot « utilisé » dans les deux cas, me dérange.

Sans les autres et leur affection, je ne suis rien, mais dois-je forcément les appeler: la société?

On vient au monde seul et c’est ainsi que l’on en repart aussi.

Il faut savoir mesurer les règles établies, et inventer ses tangentes.

Traverser les gouttes sans se faire mouiller, (même si la douche lave!).

Transcender, trouver sa voie royale, en essayant de ne pas se tromper.

C’est très difficile car on n’a pas de barème de fiabilité pour se mesurer.

On a toujours l’impression de marcher sur un fil.

Il n’y a pas de niveau.

Mieux ou plus mal, c’est affaire de chacun, la difficulté.

Il y a des bons animaux comme des bons humanoïdes, et des moins bons.

Il y a surtout, plusieurs côtés en nous, et c’est ce tout, qui nous rend performants et vulnérables aussi.

En modelant mes pièces, il m’arrive d’être la Lionne, et je rencontre le Dragon.

Mais on ne saurait tuer le Dragon.

On fait « avec », car on le sait, il est immortel.

On sait que traversé par le feu de toutes les cuissons, il oubliera de cracher des flammes.

Il deviendra souple, accompli. Coloré, chatoyant d’or et d’argent.

Une œuvre d’art pour l’Eternité.

Même si comme dans ce premier film de mon enfance, les amants pétrifiés par le Diable, ont le cœur qui continue de battre.


Comments: Enregistrer un commentaire



<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?