25.5.07

 

Vendredi 25 Mai


L’avancée en création est un chemin parsemé d’embûches.

Depuis le temps, je le sais.

Inutile de me contrarier pour rien.

Mon travail est incessant et important, tout au moins en quantité.

Le rendu guide tout, et me conduit vers où je dois aller et seulement en ce point-là.

Il n’y a pas d’escalier ascensionnel, il n’y a, ni haut, ni bas.

Sans les autres, on n’est rien.

Mais sur le résultat, nul ne peut intervenir, ni en tentant de freiner, de restreindre, ou au contraire de sublimer.

L’action ne peut être, que solitaire, même si elle suscite des solidarités.

J’ai le plein pouvoir sur mon travail, j’y suis mon amie ou mon ennemie tout à la fois, ou une fois ou l’autre.

Dès que mon orphelinage suggère rapprochement, de ceci ou de cela, je dévie du principal: le chemin propre.

Ce n’est pas de la prétention, mais de la précaution.

Le « travail » la besogne, au jour le jour, des jours et des jours, dans la pugnacité, la durée, finit par apporter un plus qui conforte l’instinctif.

Il faut savoir gérer cela, afin que la mémorisation ne gêne pas la création.

C’est la raison pour laquelle je pense que l’Art Brut, est celui du coup d’essai.

Dès que l’expérience certifie le geste « on » est déjà ailleurs, et qui que l’on soit.

C’est autrement, c’est tout.

Ceci, n’empêche pas cela, chance à nous, le chemin propre peut continuer!


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