29.5.07

 

Mardi 29 Mai



Je ne vais plus à la mer, je ne vais plus à l’amour, et les yeux me manquent.

Mais je suis mon parcours ATN!

Je m’y noie, je m’y colle et m’incruste si bien que la place ne va pas tarder d’y manquer.

Quand les cloches de Saint Sauveur carillonnent les noces, je m’extase, et lorsqu’elles sonnent l’ « Adieu », j’ai envie de pleurer.

Quand les gens aiment mon travail, je suis heureuse. Quand au contraire ils entrent et sortent en aveugles, je me tais, désolée.

L’homme devrait être en adéquation si forte, avec son travail qu’il y développerait la passion, et que chaque fois qu’il devrait écrire le mot « travail », il serait obligé de le remplacer par plaisir.

Il devrait pouvoir aimer tant cela, qu’il ne pourrait pas compter ses heures accomplies mais le temps perdu qui participe du grand décompte qui nous conduit de l’aube à la nuit de la vie.

C’est ce bonheur trouvé dans mon art, qui me laisse parler de travail, alors que, la recherche et l’effort, participent du bien-être.

J’ai empli la grande table ovale des dernières grosses pièces sorties de la cuisson biscuit, elles sont mises en couleur, prêtes pour la cuisson émaillage.

Je regarde le tout avec passion.

Il faudra décompter les longues heures de four pour arriver au résultat final.

Ne tardera pas de se poser un problème de stockage.

Me manquent des grilles pour installer les dernières pièces afin que je puisse les visualiser.

Un fort mistral, nous rafraîchit et retarde la canicule et c’est bon à prendre.

Aujourd’hui me sera doux car « leurs » vacances sont finies et que je n’aime pas les jours éloignés de mon « Atelier ».

Cela casse mon rythme.


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