10.5.07

 

Jeudi 10 Mai



Je rencontre beaucoup de monde aux ATN dans l’ « Atelier ».

Une dame m’a expliqué hier, qu’elle avait une bien meilleure lecture de mon travail ici, que lorsqu’elle se trouvait devant ma « façade ».

Cela est le genre d’incompréhension que j’admets tout à fait.

Sauf que les amateurs de mon travail ne me retrouvent pas dans la présentation aux ATN, car pour eux cela devient « clean » ou simplement étranger!

Dans un cas comme dans l’autre ce n’est pas à moi de suivre mon public, mais à lui de venir jusqu’à moi.

Lorsque j’écoutais Wagner il y a longtemps, moi, qui était sans culture ou approche musicale particulière, je rejetais.

Dans cette musique, j’étais comme dans la forêt vierge.

Tous les sons s’entremêlaient dans une sorte de cacophonie que je ne savais pas pénétrer. Lorsque un jour, curieuse par excellence, j’ai bien voulu écouter sur France Culture, un spécialiste, faire une ouverture pédagogique, avec des extraits du « Vaisseau Fantôme ».

Il y avait un découpage extrêmement bien fait, qui m’a ouvert les portes du Paradis.

Je dis souvent que les personnes qui se perdent dans le prolixe de mon art, doivent se faire la caméra avec la main, et aborder, morceau par morceau avant de projeter leur regard sur l’ensemble.

Lorsque j’étais plus jeune, j’avais la faculté, assez spéciale qui me permettait la lecture d’une page d’un seul trait. Je devais ensuite me concentrer ligne par ligne si je ne voulais pas être trop succincte, mais pour une lecture de sélection, c’était parfait.

Je sais donc que certains peuvent me lire d’un seul trait et que d’autres ne le peuvent pas.

Comme d’autres, n’accèdent pas à ma palette, ou à ma façon d’aborder les sujets.

Je comprends tout à fait cela.

Par contre j’ai du mal avec la méchanceté pure issue de sentiments autres que l’appréciation propre de mon art.

Le débat semble s’installer dans la ville et en dehors de la ville par rapport à ma proposition d’investir la façade de la Gare avec une installation monumentale des réalisations que je prépare aux ATN.

Il y a un courant un peu timoré qui sentant que le projet, a des adeptes proposent des solutions intermédiaires.

Pourquoi pas un autre lieu, une école par exemple?

Pourquoi, au lieu de recouvrir toute la façade, ne se contenterait-on pas d’une fresque?.........

Je réponds: Non !

Dans le propre de ma démarche, je suis obligée de répondre non!

Je suis même obligée d’aller plus loin, dans l’audace:……………………………..

…………Pourquoi, la « Gare ne serait-elle pas l’ouverture d’un immense chantier qui impliquerait des artistes « an architectes garantis », sur des trottoirs de cet espace magnifique, tout autour, avec des fontaines des réverbères des jardinières et du jardin à herbe folle.

De telle façon que, Aubagne soit devancière d’un immense projet totalement innovant, et renversant.

Pourquoi toujours être frileux dans la conception de l’environnement, et craindre de changer de cadre. Le cadre peut perdurer lorsque c’est nécessaire à la préservation de chefs- d’œuvre, sans cela il ne faut pas craindre de vivre avec son temps et d’ouvrir les chantiers à venir. Danielle J


Comments:
j'espere vous rencontrer car je fet de la mosaique et de la poterie et du dessins , en gros de tout !! il me faut des crayon...je dessins tout!
 
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