17.4.07

 

Mardi 17 Avril


(suite du récit du Lundi 16 Avril)

Bref…..Nous avions visité aussi les salles latérales, avec les collections plus classiques d’art moderne. Une salle Picasso cubiste, mal éclairée et pas très joyeuse du Munch,….C et M marchaient devant d’un pas pressé et j’étais seule comme toujours et seule et encore seule, et ce n‘était pas « marrant ».

C’était décevant de ne pas partager New York avec quelqu’un.

M avait décidé que nous allions traverser un bout de Central Park, qui était en face.

Cela me faisait plaisir.

La neige du début de la semaine était oubliée et c’était tout à fait le printemps.

Le soleil était radieux, il y avait dans Central Park des magnolias fleuris, des écureuils, et des gens en short, sur les pelouses.

D’autres couraient dans les allées. Bien sûr j’avais vu cela au cinéma, mais cela me faisait plaisir d’y être, et de penser que je m’y retrouverais un peu chaque fois que justement je le verrais sur image.

12 avril J’en participais, j’entrais cela dans mon challenge.

Moi, Danielle Jacqui, la paysanne, celle qui avait peur de tout, même d’aller dans Marseille toute seule.

J’étais là, dans Central Park.

Nous étions passés devant les arrières du Métropolitan Muséum, en vitres, et nous avions regagné la route.

Nous avions marché encore beaucoup.

C et M étaient toujours devant, enlacés.

J’avais su prendre des souliers qui n’étaient pas forcément élégants, mais qui étaient confortables et avec lesquels je pouvais faire tous les kilomètres que l’on voulait. J’étais increvable.

Nous avions pris un taxi à nouveau qui nous avait ramené dans Broadway et nous

avions marché, jusqu’à retrouver le

Michael voulait voir l’exposition de Wolfi.

Dans le Musée nous avions croisé Mr A, le Directeur qui nous avait salué. J’avais beau dire que j’étais forte, j’éprouvais le besoin de me reposer et j’avais profité des bancs pendant que Michael regardait l’expo. Enfin nous étions redescendus et avions traîné à nouveau dans la librairie.

La balade dans un New York, calme de week end. La grande cité était animée, joyeuse, tout au moins en apparence et semblait faire abstraction de l’inoubliable, 11 septembre... On s’y sentait bien. Nous avions traîné dans Broadway et notamment dans les boutiques des différents musées qui longeaient la rue. J’avais adoré la boutique du musée « Design ». Je suis toujours attirée par les lignes pures et les verres colorés.

Nous avions encore marché et marché. Puis C et M avait décidé de prendre un taxi jusqu’à Soho.

J’eusse pu, aller à pied et seule. Je connaissais l’ « Avenue » fameuse pour y avoir déambuler plusieurs fois avec L lors de notre semaine New Yorkaise en 2001.

Le taxi nous avait remonté jusqu’à Washington Square. Nous avions logé là, avec mon amie et je retrouvais l’endroit avec plaisir.

Nous avions déambulé à pied dans Soho.

C et M marchaient plus vite que moi. Je traînais un peu, comme si je prenais un petit plaisir masochiste avec ma solitude. Nous entrions dans les galeries de peinture et autres. Mes amis cherchaient des galeries d’Art Outsider et n’en trouvaient pas car elles étaient fermées durant le week end .

Rien de ce que j’apercevais ne me faisait spécialement vibrer, mais le fait d’être dans Soho, d’y respirer l’ambiance de ces rues mythiques était excitant.

Nous nous étions assis sur le bord d’un trottoir au milieu d’un groupe d’artistes qui attendaient l’ouverture d’un vernissage et nous avions parlé comme avec des « copains » en France.

C avait distribué mes cartes postales et nous avions parlé de la maison. Une conversation bonne enfant. J’étais dans Soho comme au village!

Nous avions bien jeté un œil sur l’expo, dans la galerie, mais c’était de l’art contemporain, avec une accumulation de téléviseurs en marche! Je ne voyais pas l’intérêt.

Nous avions enfin regagné l’hôtel et consommé le repas du soir, avant de regagner ma chambre.

Danielle Jacqui.


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