29.3.07

 

Mercredi 28 Mars


Je portais hier une « la robe paysanne que j’avais réalisé en 1995, une création de « haute couture » en avance sur le temps de plus de 10 ans sur la mode actuelle.

Pour faire cette robe, je n’avais pas eu besoin de « formation », de stage, d’aucun quelconque apprentissage, puisque ma démarche était libre et que délibérément, je jetais par-dessus bord,

Les concepts usuels de la couture.

Seule mon imagination conduisait « l’entreprise ». Il me suffisait d’avoir à disposition: fils, aiguilles, et bouts de tissus.

J’ai toujours défendu l’idée que si un certain nombre d’enfants entraient dans le chemin tracé de la pédagogie et des programmes scolaires ou préparatifs pour une profession, un certain nombre d’eux ne pouvaient pas s’en intégrer.

Était-ce à dire qu’ils étaient nuls ou derniers de la classe comme on aurait tendance à leur faire accroire.
Je réponds non!

On sait très bien qu’il existe des exemples célèbres de non adaptés à la scolarité qui étaient des lumières exemplaires.

J’ai été dernière de la classe en un temps où d’ailleurs, c’était très mal vu!

Je n’en pouvais mais! Cela venait de ma scolarité chaotique, due à tous les bouleversements subis au cours de la « guerre »!

Mais je sais absolument, comment la position de dernier de la classe peut faire de soi, un déraciné, presque une sorte de, hors la loi.

C’est la raison pour laquelle, j’avais proposé de m’occuper durant la « Résidence » aux ATN de chaque dernier de la classe dans la ville d’Aubagne et de tenter avec eux une expérience créative à chacun d’eux, adaptée.

Je sais pour avoir reçu beaucoup de scolaires dans mes expositions et à la « Maison » que généralement, on est surpris.

Le plus souvent, ces enfants sont ceux qui adhèrent le mieux aux démarches créatives et outsider Art.

Les discours répètent à satiété, que les difficultés actuelles sont le résultat de manque de formation.

Ne serait-ce pas plutôt ou dirais-je aussi, le résultat de formation distribuée sans avoir examiné les Facultés d’adaptation ou non de ces sujets.

De la formation pour faire de la formation.

Pourquoi ne pas songer à l’ouverture de créneaux véritables pour les individus de mon.

« Genre ».

Capables d’inventer de toutes pièces, des métiers voir des univers, qui débouchent sur un circuit d’échange de services et de valeurs nouveaux.



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