28.3.07

 

Mardi 27 Mars


La Tour est sortie du four 3ème cuisson rutilante de tous ses ors et platine et une nouvelle cuisson or est partie depuis hier soir.

L'installation se prépare doucement mais sûrement pour la soirée du 6 avril.

J'ai oublié de dire que je cherchais des bouteilles vides pour faire un entourage!

("Come back") extrait de Journal Américain n°2 dimanche 28 29 30 mars 2003.. 025

Nicole

Nous étions le 30.

J’étais chez ma sœur N., dans le Queens à New York. Il était 6h48 le matin. N. déjà s’activait à la cuisine.

Avant de partir la veille, M... avait très gentiment, confectionné des « pan cakes » fourrés à la pomme.

C., était un peu arrêtée pour préparer la présentation de ses œuvres, à notre expo, et je lui avais dit que si elle n’y arrivait pas d’ici mon retour, je l’aiderais en rentrant.

J’avais dit à C., que je ne tenais pas à avoir ma photo dans le journal, cette expo était pour elle. Je le pensais vraiment.

D’après M. la petite fille de ma sœur, j’étais en vase clos quand je venais en Amérique. Toujours avec les gens de même origine sociale, des artistes, et des intellectuels et je ne connaissais pas l’Amérique!

L’Amérique qu’elles me montreraient si je demeurais un peu avec elles.

M. la veille, nous avait emmenées dans un parc dans lequel il y avait un petit zoo et un palais des sciences.

Nous étions passées pour arriver là, devant un grand stade de base ball, je crois, et aussi devant l’US OPEN DE TENNIS, et enfin devant les monuments restants de l’exposition Universelle qui avait eu lieu à New York juste avant la 2ème guerre mondiale.

Dans le parc, il y avait aussi un que M. avait décidé de nous faire visiter.

Nous avions visité le palais des Sciences; beaucoup de gadgets scientifiques, mais en même temps très originaux.

Effets lumineux, effets de couleurs, de vision, de dimension.

…Musée pour enfants, très bien organisé. Les adolescents avaient une liberté incroyable dans le plus grand respect de tout.

Ils étaient très intéressés et attirés partout.

J’avais déjà vu ce type de Musée pour enfants à Raleigh capitale de la Caroline du Nord, l’année précédente.

Les gens qui, ici, en France…prennent les Américains pour des grands enfants attardés, n’ont pas idée de leur erreur.

Le système Américain tient compte des enfants, et justement les forme intelligemment avec une attention très particulière, pour toutes sortes de choses.

Les routes étaient tout le temps et partout sillonnées par les cars jaunes qui nombreux, transportaient les enfants où se trouvaient, des choses intéressantes à leur montrer.

Pendant cette visite et tandis que nous attendions M., occupée avec sa fille, dans un espace pour « tout petit », nous nous étions assises, N. et moi.

Elle avait entrepris de me raconter plusieurs moments, de sa vie que je ne connaissais pas avec des recoupements sur notre histoire familiale propre. Nous avions un peu mis nos pendules à l’heure.

N. était ma demi sœur. La fille que mon père avait conçue, 14 ans avant ma propre naissance avec une femme qui n’était pas ma mère. Je n’avais pas vu N. depuis cinquante ans, lorsque je l’avais retrouvée à New York City lors de mon voyage pour l’Outsider Fair, en janvier 2001.

N. était née en 1920. Son fils G avait 63 ans il était pratiquement du même âge

que ma sœur E...............

Mon père avait rencontré ma mère à Vichy plusieurs années après, où ils étaient en travail saisonnier tous les deux. Mon père comme joaillier. Et ma mère en ce moment là comme réceptionniste dans un grand hotel...........

...............En fin d’après midi, nous étions allées chez N. et nous nous étions assises dans les canapés pour regarder les albums de photos.

Enfin le soir, nous nous étions rendues dans le fameux restaurant où N. recevait toute la famille en mon honneur.

L’histoire de G, le fils de ma soeur, je la possédais mal, et je préférais m’abstenir d’en parler. N., était devenue<>d’une grande société de banque, à New York.................

.......Le restaurant était plein à craquer, extrêmement bruyant.

La salle était très vaste, les lumières tamisées.

Un grand drapeau Américain occupait le fond, et sur les murs étaient les photos des créateurs du restaurant et les personnalités qui avaient pu y venir.

J’avais choisi des clams avec une sauce très pimentée, et j‘avais goûté les calamars qu’avait choisi M. avant le plat de homards. Délicieux tout cela..

Les femmes mangeaient, mangeaient, elles tartinaient du beurre sur le pain. J’étais paraît-il dans la vraie Amérique.

Je n’avais pas terminé mon assiette de pâtes. Il y avait dessus une sorte de ratatouille faite de trop de légumes, qui pour moi, culturellement n’allaient pas ensemble. Et puis, à force d’avoir faim ou envie de nourriture à moi adaptée, je finissais par ne plus avoir faim.

On ne pouvait pas dire que c’était mauvais, mais ce n’était pas forcément ce que j'attendais.

Les plats étaient copieux, les gens ne pouvaient pas finir. Tous les restes étaient déposés dans des petites boites en carton et chacun repartait avec son

colis de restes…Pour le consommer ultérieurement.

C’est ainsi que j’avais pu voir mes amies, souvent, ne rien manger ou presque, et emmener les restes et probablement les manger à n’importe quelle heure quand elles avaient un petit creux….

6h40 chez N. toujours…..Je m’habillais…….

Nicole avait fini de me montrer ses nombreux albums photos et de me raconter les histoires de famille. J’éprouvais un grand plaisir à rencontrer ma sœur qui était adorable et je mesurais à quel point nous avions pâti d’être séparées.

Moi, surtout.

J’aurais adoré avoir cette grande sœur très maternelle..................

..............

Nous étions arrivés après une halte, pour que je puisse acheter des gâteaux dans une boulangerie pâtisserie géante. On pouvait se croire dans le d’ Alice>….

avec les différentes sortes de pains et surtout les gâteaux aux couleurs voyantes et excitantes comme ils faisaient là-bas.

La voiture…..brinqueballait…..sur l’asphalte en mauvais état ou en tout cas, pas très confortable de l’autoroute Américain.

le petit fils de N. et le fils de G. habitait au fond d’un bois, avec sa femme et le bébé.

Ils me recevaient gentiment................


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