21.3.07

 

Mercredi 21 Mars 2007


J'ai entrepris hier la réalisation d'un grand personnage qui aura pour nom : L'Arche de l'an 2000.

J'espère avoir bien assimilé toutes les "ficelles" des "raccordements possibles des différentes pièces entre elles, puisque le four n'est pas assez grand pour prendre le personnage en entier.

(Extrait des bulletins de celle qui peint.)

Deux ou trois fois en cette période des Gitanes ont pris ma main et ont toujours dit la même chose.

Il y a une femme qui vous veut du mal.

Je n’attachais aucune importance à la chose. Cependant lorsque ce fait s’est produit en présence d’une amie pour laquelle la prédiction était des plus optimistes j’ai été surprise.

Je croyais que la femme qui vous veut du mal faisait partie de la panoplie ordinaire, habituelle et systématique et tout d’un coup j’avais l’impression qu’elle m’était réservée.

Ou bien peut-être porte-t-on ses heurs et malheurs écrits sur sa figure, et la «Gitane» peut-elle par expérience aller dans un sens ou un autre sans grand risque de se tromper.

J’avais déjà entamé ma destinée d’artiste lorsque les Ténèbres se sont emparés de ma vie.

J’ai pensé que j’allais peindre de plus en plus vrai et de plus en plus fort.

Transcender le destin.

Ce n’est pas si simple dans l’adversité, il y a des hauts et des bas.

Toutes les angoisses, toutes les émotions, toutes les questions sans réponses se sont filtré, dans mes peintures et le moindre fait ainsi a connu sa tentative d’exorcisme.

Il est intéressant de réaliser à quel point la correspondance chromatique est liée aux évènements.

Il me souvient d’un tableau:

L’’Arche’ de l’an 2000

Je réalisais cette toile de dimension 30 points à la peinture à l’huile, dans le plaisir et la quiétude.

Je tenais la forme, l’idée conductrice, les rapports de couleur.

Accompagnée d’une musique de «Tchaikowsy» qui est épatante pour me procurer l’harmonie et l’état de bien être qui favorise le suivi de l’émergence créatrice.

Je ne peux pas travailler en écoutant du rock, cela contrarie en ces moments de création mon rythme cardiaque.

Soudain la sonnette du téléphone a sonné, a déchiré l’espace.

Une mauvaise nouvelle concernant l’un de mes proches, me bouleverse.

Je raccroche.

Je reprends ma peinture, et tandis que l’émotion agite mon cerveau un personnage rouge traverse la toile horizontalement, brisant le rythme vertical et les teintes jusque- là douces à dominantes bleues.

Vingt-cinq ans plus tard, quand je regarde ce tableau je peux encore reconstituer l’instant dans ses moindres détails.

Personne ne me voulait de mal.

Une destinée est longue pour s’accomplir, et souvent les embûches, les retards, les difficultés font partie du trajet à couvrir.

Rien ne vient en cinq minutes, il faut savoir gérer son temps et trouver savoir le décrypter.


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