27.3.07

 

dimanche25 mars 2007

Dimanche joli, à Aubagne sous couleur de musique et de jets d’eau.
Aubagne est une ville charmante, vivante, dans laquelle il fait bon vivre.
« Ma vie privée » et moi, le samedi matin, nous parcourons le marché et nous adonnons à nos envies et préférences.
On trouve ainsi des olives Sévillanes et des fougasses d’Aigues Morte qui font nos délices du « onze heures du mat ».
Tandis que tourne le Four sur une cuisson biscuit, passe ce week end.
On pourrait ne pas avancer vers l’imaginer et l’imaginaire, par crainte des craintifs.
Personne n’ose se prononcer clairement, et je demeure, réaliser un déjà « monumental » dans l’expectative.
Je ne suis pas inquiète du tout. Il n’arrive que ce qui doit arriver.
Je ne sais pas à quel point cela est visible pour les autres, mais je sais à présent que je peux réaliser le projet dit « monumental », que j’en ai la capacité visionnaire et le savoir- faire.
Je suis, dans un combat que mon instinct me pousse à poursuivre.
Merci à Antoine d’oser m’en suivre.
Je ne dis pas que mon idée sur le mur de la Gare soit la meilleure, il me faut beaucoup d’audace pour en insister, mais c’est une «idée» contre rien de semblable.
Je me trouve confrontée à la problématique de devoir soutenir mon rêve devenu projet, sans laisser poindre le doute.
Parce que si j’en démords, si j’en deviens timide, modeste, je donne prise aux incertains et aux conservateurs.
Je dois donc ne pas défaillir sur moi-même, ce qui ne m’empêche pas d’ouïr les contres arguments.
Comme je ne sais pas qui pense quoi, la plupart du temps, je fonce tête baissée dans « celui », que j’imagine l’adversaire et lui demande de but en blanc quelle est son opinion par rapport au projet de « la Gare ».

Celui que j’interrogeais hier matin disait oui et non. Oui, disait-il parce que c’était un projet qui serait bien pour la ville. Non, parce qu’il se faisait du souci à cause du vandalisme possible.
Je dis que l’artiste se met en danger c’est de sa responsabilité, et c’est sans doute aussi le choix difficile mais nécessaire à faire pour les décideurs. Je l’ai fait avec ma façade et avec la fresque à Roquevaire.

Et cela a été si bien compris, que, en tout cas ceux que l’on imagine être les vandales ont respecté.
On doit donc leur faire confiance!
L’œuvre devra être si belle, que l’on n’osera pas porter atteinte.
C’est là mon défi! Et ce n’est pas facile!




Comments: Enregistrer un commentaire



<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?