20.2.07

 

Mardi 20 Février bis




Pierre de retour après quelques jours d’absence a fait la sortie de four, des pièces « à l’or et au platine ». C’est beau !

Nous avons chacun pris du temps pour apporter nos appréciations.

Dire que je sois satisfaite n’est pas exact, je peux mieux faire, à condition d’y mettre plus de temps et de faire une analyse critique et objective. La limite de temps par rapport à la date butoir de fin de « Résidence » m’oblige à me presser plus qu’il ne faudrait.

D’une façon générale, il faudrait prendre beaucoup plus de temps pour la mise en couleur.

Pierre suggérait que l’on pourrait tenter une quatrième cuisson.

Nous avons convenu d’avancer et de reprendre cela à la fin de « La Résidence », si nous l’estimions nécessaire.

J’opte pour l’idée, que nous ne préparons pas un éventaire d’objets en céramiques pour être présentés en tant que tels et proposés à la vente à « Argila ».

Mais que nous préparons une véritable composition et installation dans un contexte d’Art Brut. Dans cette perspective, les épreuves libres seront sans doute plus intéressantes.

Hier après midi, visite, des enfants de classes d’écoles maternelles.

Visite de la Directrice d’une émergence de fabrication céramique très importante ici.

Visite de plusieurs personnes avec lesquelles j’obtenais l’adhésion à notre projet, en énonçant mes arguments.

Il me semble important de ne pas diffuser l’idée de notre projet sans l’accompagner des raisons qui sont les nôtres et nos explications soutenues.

Les gens rappelaient qu’un projet novateur, déclenche toujours des controverses au début, et finit le plus souvent par être admis et adopté.

Il me semble important aussi, que l’on comprenne là où sont les décideurs, que ce projet peutêtre redouté, comme dérangeant, mais qu’il y a l’argument contraire, et beaucoup de gens intéressés et même motivés par rapport à l’avancée créative nécessaire ici.

Des gens, ici, affirment regretter la conception trop neutre du centre- ville.

Parmi les visiteurs, mon amie précieuse Michèle, et une dame « professeur de philosophie ».

Elle adhérait au projet.

Elle avait subi récemment une intervention chirurgicale, et nous avons pu échanger pas mal, sur nos hallucinations, post- opératoires et nos moyens de pouvoir les résorber.

Et les relations ou non, de cause à effet au travers de mes créations céramiques aux ATN.

Je pense m’être libérée à ce sujet, et entrer dans une phase de paix et de liberté qui va retentir sur l’évolution de ma création.

Je ne veux pas être suffisante ni immodeste. J’aimerais tellement être plus performante !

Mais je crois que cette installation au cœur créatif de la ville ne peut qu’être bénéfique.

Je suis un peu, comme Parmentier, cultivant sa pomme de terre ! Une provocation à l’envers.

Une incitation.


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