22.2.07

 

Jeudi 22 Février 2007


Pierre est venu enfourner la cuisson haute température avec la grande poupée, que l'on appellera Clara. Je mettrai en couleur demain la seconde : Rolande pour qu'elle cuise d'ici la fin de semaine.

J'ai plusieurs pièce très compliquées en séchage, il faut que je prévois pour elles des socles de soutien et de positionnement. Enfin j'ai préparé selon la recette de Pierre, des feuilles minces de grés sans cailloux à faire sécher puis à humidifier et à mettre en pâte pour que je puisse dessiner les carreaux de la fresque que je voudrais voir prête le 6 avril.

En attendant: extrait du journal Américain n°1

Printemps 2002

La sixième semaine. Fin. (Je cherche toujours un éditeur!)

Enfin, Marguerite la très chère, m’avait conduite à l’aéroport et m’avait aidée pour les formalités de l’embarquement.

On m’avait fait un ticket pour que je puisse avoir une réduction, si je voyageais souvent, sur sa demande, et aussi, elle m’avait fait obtenir le « badge Aide », au motif que je ne comprenais pas bien la langue.

Cela avait été très pratique car j’avais été assistée pour les embarquements et changements d’avion.

Je m’étais embarquée pour Pittsburg où j’avais trouvé ma correspondance pour Paris.

En dessous des beaux nuages on apercevait une rivière, mais j’étais au milieu de l’aile et je n’avais la vue que lorsque l’avion s’inclinait.

I had a big adventure !

Rosalie, coucou, comme je t’aimais !

Et tes parents aussi, et Lee. Et sue, et Marguerite, et Diane, et George et sa femme l’autre Sue, et tous et toutes.

La nuit était tombée, puis nous étions allés à la rencontre du jour que je guettais.

C’est alors que j’avais vu le soleil se lever dans un Panorama de rose et surtout de rouge absolument incroyable.

Si, avant de mourir on me proposait une dernière vision de ce monde, c’est celle là, que je choisirais ! J’étais au-dessus du soleil, et il semblait vouloir s’engloutir dans une mare de feu. Mon Dieu ! Comme c’était beau !

J’aurais pu mourir, ainsi dans le ciel, et je n’aurais jamais su pour Swan!

L’homme drague la dame. L’Homme, la femme, le drame, la dague. Idiot, idée, idéal, label, bel idiot. Le rassurant et le triste de la vie, serait d’accéder au confort dés lors que de toute façon les jours étaient déjà comptés. Je tournais des idées sans queue ni tête, en attendant d’arriver.

Si j’étais disparu en cet instant là, je n’aurais jamais su que j’allais un jour de 2004, me lasser de souffrir, me révolter et me faire hara qui ne riera plus et perdre Swan, pour cette éternité.

Ma Maison était-elle toujours debout ? Et les palmiers du jardin avaient-ils survécu à six semaines d’absence ?

C’était drôle, dans le vrombissement de l’avion, j’entendais un air de musique : . Mais c’était sans doute dans ma tête : .....oh ! My darling ! Oh ! My darling ! Oh ! My darling Clementine !..............

A l’aéroport Serge mon fils m’attendait et jusqu’au départ du TGV le lendemain il s’était gentiment occupé de moi.

En arrivant à Marseille, Jacques, que nous avons malheureusement perdu depuis, m’attendait, merci à Lui et à mes amis d’être si gentils. J’avais retrouvé ma « Maison de celle qui peint » et la préparation harassante de mon exposition au « Château des Adhémars » abandonnée pour ce temps de voyage Américain.


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