28.2.07

 

ATN mercredi 28 février 2007


Je suis dans l’incertitude par rapport à la continuation de « La Résidence » d’artiste après le 13 mai.
Ce point précis doit être réfléchi et solutionné dans l’immédiat, ne serait-ce que par respect pour « Celle qui céramique » Ö si !.......bien ! oserais-je dire ! Et affirmer !
Je ne vois pas pourquoi je prendrais des chemins de traverse, pour faire expliquer par quelqu’un d’autre ce que je pense moi-même, sous le prétexte que je serais moins crédible en ce cas.
Lorsque j’ai quelque chose à dire, je n’ai pas la langue de bois, ce qui fait de moi, quelqu’un d’un peu « hors la norme », mais j’assume.
Je dis donc à haute et intelligible voix que, dusse-je me tromper, ma réflexion me porte à croire que ma présence aux ATN, dès à présent, et pour plusieurs raisons importantes que je ne demande qu’à expliciter, est un facteur de chance pour cette structure.
A condition que, l’on respecte l’Atelier, en le réservant uniquement à cette vocation du moment, et que l’on ne me considère pas comme une pièce rapportée, qui gêne un peu les habitudes et objectifs ordinaires.
Le projet hors les normes, que nous portons et réalisons, (et je dis NOUS, puisque je ne suis pas seule, et que nous trouvons au fil du temps bien des solidarités) est en sus une véritable chance, pour « ICI », je suis persuadée, si on a le courage de l’assumer. Dans le contexte général, nous avons une longueur d’avance, et c’est une chance. Ne pas l’oublier.
Il ne peut cependant pas trouver son aboutissement en six mois.
Il est donc nécessaire de reconduire « La Résidence ».
Je m’avance beaucoup, mais tant pis, je pense que cette continuation devrait s’effectuer aux ATN, qui glorieusement se sont portés prioritairement partenaires.
Il est évident que si cette solution que ma réflexion privilégie, ne peut être adoptée, il faut continuer ailleurs. Une interruption de l’avancée de la réalisation qui est un suivi, serait préjudiciable à l’homogénéité de l’œuvre créée.
Il est donc possible pour moi, de poursuivre cette « mission », dans ma « Maison » et de réutiliser ma remise comme je l’ai fait pour toutes mes préparations, quels que soient les difficultés.
« L’Association des Amis de Danielle Jacqui », pourrait alors prendre le relais, c’est ce que je compte proposer.
Cela aurait l’avantage de garder « La Maison » ouverte tout l’été et de pouvoir recevoir les nombreuses personnes qui demandent à visiter, et que je néglige depuis plusieurs mois.
Tant pis pour les difficultés d’un atelier de fortune et non approprié, si c’est nécessaire, je m’arrangerai.
Come back .......journal été 2002 1er septembre
La « remise » (28 février 2007 page 2)

................... Je ne pouvais plus œuvrer dans la remise, tant les œuvres réalisées pour « Le Château » étaient amoncelées en stockage.
J’étais envahie en même temps par les matériaux, sacs de ciment, perles, carrelages. Les outils, les seaux et « gamates », les boites de peintures, pinceaux et autres tubes en tous genres. Les oeuvres entrain ou en phase de séchage.
Il y avait nécessité de remettre en ordre mais c’était le principe des vases communicants, plus je débarrassais d’un côté et plus je m’encombrais de l’autre.
J’avais installé dans l’entrée directe et en bord de trottoir une table à dessin sur laquelle je réalisais mes peintures à l’huile.
De cette façon, je recevais le jour en direct. Je tournais le dos à la route et les visiteurs nombreux en cette période me surprenaient. Il fallait alors prendre des précautions pour qu’ils ne se tâchent pas au passage devenu exigu.
J’avais fait du ciment sur la sculpture appelée « Ursule ».
Cette sculpture était constituée d’un corps recourbé, trouvé dans l’Huveaune, que j’avais recouvert de grillage et de mortier de ciment.
J’avais ajouté sur l’espace supérieur une tête constituée par un coulage sur un plateau en polyuréthane grillagé. Le tout terminé par un patient collage de céramiques et perles avec joints au ciment. Ce dernier travail se compliquant souvent par les interruptions occasionnées par l’entrée des visiteurs.
Il fallait faire des petits morceaux et nettoyer les carreaux tout de suite. Si cela séchait, je ne pouvais plus en venir à bout.
Il m’était nécessaire de dégager des panneaux très grands, provenant de la récupération de mon ancienne façade, et que je restaurais et transformais.
Quand la soirée arrivait je me retrouvais seule.Il n’y avait pas d’issue semblait-il à cette « isolitude » dévorante.....................;

Comments: Enregistrer un commentaire



<< Home

This page is powered by Blogger. Isn't yours?